Je suis très fière d'annoncer que je suis maintenant résidente du Qatar. J'ai en main le permis de résidence et ce ne fût pas de tout repos que d'y arriver. Avant de pouvoir même débuter les démarches, je devais attendre que Jonathan ait le sien. Ensuite, il devient mon sponsor. De son côté, c'est son employeur qui est son sponsor.
Voici le merveilleux processus à suivre. Dès que j'ai l'autorisation, je dois me rendre à un centre gouvernemental situé presque en dehors de la ville et entouré de sable, pour avoir une radiographie des pouvons et une prise de sang. J'avais déjà expliqué que généralement la situation dans laquelle les gens sont traités n'est pas génial. Souvent, les entreprises accompagnent les hommes et souvent même leurs femmes. Ce n'était pas mon cas donc je devais y aller seule. C'est stressant comme situation car on ne sait pas trop où se rendre ni comment ça fonctionne. moi, j'y suis allée en taxi. J'ai appris que ça ouvrait à 7h00 am alors j'y suis allée dès que les portes ouvraient me disant que ce serait peut-être une moins longue attente. Il y avait déjà un bon nombre de personnes sur place qui attendait dehors. Les hommes ne peuvent pas entrer du coté des femmes alors c'était cacophonique. J'avais mes papiers en mains incluant mon passeport et le formulaire requis. J'ai suivi les autres car ce n'est pas tellement bien indiqué lorsqu'on entre. J'ai fait comme les autres, j'ai fait la ligne en largeur plutôt qu'en longueur alors j'ai eu le numéro 7. Pas pire, surtout que j'étais loin d'être arrivée en septième. J'étais encore la seule "américano-européenne" sur place. Beaucoup d'asiatiques et de femmes arabes voilés (qui doivent être des pays voisins...). Pas longtemps après, il est arrivé un groupe de femmes qui étaient clairement des expatriés comme moi. J'étais dont heureuse d'être arrivée tôt, même si j'étais seule.
En 1 heure j'avais fait toutes les démarches et j'étais de retour à la maison. Ce ne fût pas pour moi une mauvaise expérience. Je crois que j'avais bien calculée mes affaires. Ensuite, avec les enfants nous devions trouver une clinique pour définir notre groupe sanguin qui sera indiqué sur nos cartes de résidents. Ah oui, nous devions aussi fournir des photos passeports pour les cartes. Une semaine ou deux plus tard, j'avais le ok pour aller faire faire mes empruntes digitales. Encore une fois, je m'étais fait dire que c'était compliqué et bondé de monde. Mais entre-temps j'ai découvert qu'il y avait un petit bureau d'immigration pas tellement loin de chez moi. Je m'y suis présentée et en 10 minutes tout était fait. C'était facile, pas question d'encre noir sur les doigts, juste une sorte de scanner qui est spécialisé pour les empruntes. Je sais qu'avec cela, ça ne donne pas le goût de faire des niaiseries car ils sauraient me retrouver. C'est peut-être aussi pour cela que le Qatar n'est pas considéré comme dangereux et qu'il est très sécuritaire. En tout cas, 3 jours plus tard j'avais ma carte de résidence. Jonathan a dû user de toute se finesse pour que l'employé des ressources humaines de sa compagnie se déplace pour aller chercher ma carte le jour J. Sinon, ça aurait pu trainer indéfiniment. Vive la bureaucratie!
Bon, donc j'ai ma carte, il ne manque que celle des enfants maintenant. Et voilà que nous apprenons que Kyle doit aussi aller faire faire ses empruntes digitales car il a 12 ans. J'aurais aimé le savoir pour l'amener avec moi la première fois. J'étais un peu inquiète car à cet endroit aussi c'est séparé pour les hommes et les femmes. Kyle n'est certainement pas une femme et moi je ne peux probablement pas entrer du coté des hommes. Je ne me sens pas trop heureuse avec l'idée de laisser Kyle "s'organiser" seul sans adulte pour faire autorité pour lui si nécessaire (et souvent c'est nécessaire). Je m'étais inquiété pour rien. J'ai eu l'autorisation d'entrer avec Kyle et l'employé à parlé au cellulaire tout le long qu'il a pris les empreinte de Kyle. 5 minutes et c'était fait pour lui aussi.
Lorsque je me présente à ces bureaux officiels, je prend la peine de bien m'habiller, de porter du parfum, des bijoux voyant, des lunettes de soleil et un beau grand sourire. Je crois que c'est le truc ici. Ça fonctionne à tous les coups. Un bon mélange de bien paraitre et de bonne volonté. Du parfum? Vous devez vous dire que je suis tombée sur la tête. Mais non, voyons! Malgré que le soleil soit très fort, aucun problème dans ma tête. Ici, il y a des parfumeries partout et les femmes et hommes arabes adorent se parfumer. Donc, sentir bon semble être un signe de richesse, jouons le jeux! Facile! Et puis le style lunettes de soleil fait fureur dans ce monde très à la mode sous leurs abayas.
Sophie
Bonjour,
RépondreSupprimerJe comprends très bien votre"fiereté" d'avoir la résidence, j'ai vecu cela moi aussi. je vis à Doha depuis 3 mois et je m'y sens bien!Mon époux travaille ici depuis presque une année mais je n'ai pu le rejoindre qu'en février à cause de la paperasse.Bref, je fais des recherches presque tous les jours pour en savoir plus sur ce pays magnifique et surtout pour me faire des amis(es)..si ça vous dit de papoter avec moi, faites moi signe.Bonne journée