Conduire au Qatar!

Alors voilà, c'est fait.  J'ai enfin conduit au Qatar.  Au début je croyais ne jamais avoir mon permis de conduire et ensuite je croyais ne jamais trouver le courage de conduire dans cette circulation complètement folle.  Finalement, j'ai pris mon courage à deux mains, j'ai pris le volant de notre nouveau véhicule et en route pour l'aventure dans les rues de Doha.  J'adore!!!  

Je n'arrive même pas à croire que je m'étais inquiétée de conduire.  J'ai 20 ans d'expérience sur la route, ça compte quand même.  Ce qui est maintenant notre soucis le plus important est de savoir qui prendra le véhicule pour la journée parce que Jonathan adore tout autant que moi conduire ici maintenant.  Plus souvent qu'autrement, je fais le taxi pour aller reconduire Jonathan au travail afin de me promener et garder le véhicule pour la journée.  

En parlant de véhicule,  c'est tout qu'une machine.  Vous savez, le genre de SUV que l'on ne se permet pas en Amérique ou en Europe à cause du prix de l'essence?  Oui, ce genre là, très gros!  Ici, pour le prix d'un litre d'essence que nous aurions payé au Canada, nous avons un gallon.  Donc, nous avons maintenant un Pajero de Mitsubishi, 7 places.  Il nous fallait un modèle assez gros et fort pour être en mesure de tirer et transporter notre bateau qui arrivera ... éventuellement! 

En tout cas, les enfants sont très heureux de leur beau camion 4X4.  Il ne manque plus que les vitres teintés que nous ferons installer très bientôt car le soleil et la chaleur sont rendus pratiquement intolérable.  La température extérieur à l'ombre vacille entre 39 et 43 degré celcius ces temps-ci.  Imaginez ce que l'on peut cuire lorsqu'on embarque dans le véhicule qui lui était au gros soleil.  Heureusement, il y a un peu partout des stationnements recouverts.

Ici, les véhicules sont pratiquement tous de couleurs pales.  Ce n'est pas facile de retrouver son auto dans un stationnement quand tous les véhicules sont pareils.  J'aurais préféré en avoir un de couleur noir ou bleu foncé, mais ça aurait tellement ridicule dû à la chaleur mais tellement plus facile à retrouver dans les fameux stationnement!  

Ce qui m'a le plus embêté fût les mégas ronds points à 3 voix.  C'est plutôt rare de si gros ronds points en Amérique du Nord, mais ici c'est très commun et normal.  Quelques fois il y a des lumières autour des ronds points mais généralement ce sont des céder.  Au début c'est paniquant.  Quelle voie choisir si je continue tout droit ou que je veux tourner à gauche?  Est-ce que je fais comme les autres?  Je met mon clignotant pour quel coté.  Et pendant ce temps, les voitures files à toutes allures dans ces immenses ronds points et n'ont certainement pas le le temps d'attendre que je me décide.  

Il y a aussi tous ceux qui font absolument ce qu'ils veulent et coupent tout le monde.  Alors voilà, la vigilance est de mise ici.  Après quelques dizaines de ronds points plus ou moins bien manœuvrés, j'ai enfin compris ce casse-tête car ça en est un et lorsque l'on comprend cela, tout s'emboite. Un jeu d'enfants!  

Je vais maintenant faire une pause de l'écrire de mon blog pour aller chercher Jonathan au boulot et m'amuser dans l'heure de pointe du retour à la maison.  Si je fais un calcule rapide, je crois que je vais croiser ou si l'on veut, tourner dans environ 7 à 8 ronds points allée pour moins de 30 minutes de voiture.  Et c'est parti.  À tout à l'heure!  

Me voilà de retour.  Ce fût assez rapide pour me rendre au travail de Jonathan mais plus long pour le retour.  Mais toujours aussi agréable et c'est probablement à cause des limites de vitesses qui sont beaucoup plus élevés que celles dont je suis habituée.  Ici, même en ville il y a plusieurs zones à 100 km/heure.  Dans les petites rues, il y a des zones à 50 km/heure mais on voit plus souvent des zones à 60 et 80 km/heure.  Il n'y presque jamais de pancarte d'arrêt mais plutôt des céder.  Il y a des lumières, mais aussi comme je disais plus haut de nombreux ronds points ce qui fait que malgré tout, la circulation reste fluide.  Ça roule ici.  Pas d'arrêts inutiles.  Sur la grande route la limite de vitesse est de 120 km/heure.  

J'ai rarement vu de policiers, mais il y a des caméras partout alors en garde pour ceux qui dépassent la limite de vitesse ne serait-ce que d'un km.  La contravention est salée.  Pour savoir si nous avons eu une contravention, nous devons nous rendre sur un site internet spécialisé et vérifier avec le numéro de notre plaque d'immatriculation de véhicule.  Il n'y a pas d'envoi par la poste car peu de gens ont une adresse véritable, mais tous ont accès à internet on dirait. Je croise les doigts de ne pas dépasser la vitesse permise dans les zones ayant des caméras.  Ce serait plate et ici je me sens comme un cowboy, bon ok une cowgirl mais assise sur du métal.  Yahoo!

Sophie 

Notre Pajero 2008 

cette photo a été prise cette semaine dans les dunes de sable à l'extérieur de Doha